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Paroles de femmes

by Yves PALAYAN

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1.
Tout ce que j'aurais voulu être Me saute au nez, me saute au nez. Fermez, fermez moi ces fenêtres, Je vais sauter. J'ai perdu l'esprit et la lettre A cloche pied, à cloche pied. Je veux rire et disparaître A bras fermés. En finir avec le paraître Panier percé, panier percé. Et je dis que l'on peut renaître De ce ballet. C'est mon corps qui roule et m’empêtre Même en été, même en été. Comment faire pour m'en démettre ? Je vais sauter. Faut-il jouer, danser, peut-être ? Mais sans filets, mais sans filets. En finir avec le paraître Et son faux nez. Tout doucement prendre sa veste La retourner, la retourner. Prendre appel devant la fenêtre Et s'envoler.
2.
Si la vie est un jeu, je veux trouver le mien, un qui ne laisse pas de bleu, qui ne blesse mon destin. Je me méfie du Monopoly et de sa monotonie. Je trouve triviale la poursuite de l'argent comme seule fuite. Mon intérieur est agonie, j'ai troqué ma folie contre des biens qui font de ma cage mon unique paysage. Si la vie est un jeu, je veux trouver le mien, un où l'on vibre un peu, un qui créerait du lien. J'aime pas le crédo du cluedo, les yeux ceints d'un bandeau. Il faut les cartes en main Pour trouver l'assassin. Comment trouver le mouton noir au milieu du troupeau, Quand il a le pouvoir de transformer sa peau ? Si la vie est un jeu, je veux tracer mon chemin, La vie c'est trop sérieux, Pour en laisser la main. Des jeux de cartes, je m'écarte ; mes dés ne peuvent m'aider. Faut-il donc que je parte Si je veux pouvoir piocher ? Pas de joker pour les prolétaires ; Ils sont donnés aux gens prospères. Dans la vie comme dans le poker, C'est bien l'argent qui nous enterre. Si la vie est un jeu, je veux trouver le mien, un qui ne laisse pas de bleu, qui ne blesse mon destin. Des jeux de société, y'en a à satiété, Qui censés t'éduquer, te formatent la pensée. Si la vie est un jeu, J'aimerais casser les règles ; Qu'importent les enjeux, Je veux la mienne espiègle !
3.
Rendez vous Sucré salé Un brin épicé Mes mots sucrés Tes airs salés Pour vous faire jazzer Notes frittées Rimes avinées Pour chanson salée Paroles fruitées Rythmes chocolatés Pour une ode sucrée Alexandrins veloutés Sur des gammes affinées Sur une carte symphonique Une partition savoureuse Des syllabes très goûteuses Pour menu radiophonique Rendez vous Sucré salé Un brin épicé Des mots sucrés Aux airs salés Pour un duo qui fait jazzer ! Rendez vous Sucré salé Un brin épicé Mes mots sucrés Tes airs salés Pour vous faire jazzer Notes frittées Rimes avinées Pour chanson salée Paroles fruitées Rythmes chocolatés Pour une ode sucrée Mes refrains bien juteux Tes accords si crémeux Le top des ventes calorique ! Des mélodies torréfiées Aux couplets marinés C’est l’album gastronomique Notes frittées Rimes avinées Font un tube salé Paroles fruitées Rythmes chocolatés Duo sucré salé !!!
4.
ô quand je l'ai revue ! Mais où donc l'ai-je revue ? Dans une rue, par hasard, Ou bien sur un boulevard ? Je ne sais plus, je ne sais pas, Qu'importe, elle était là ! D'avoir trop bu à la fontaine, D'avoir trop ri dans les bruyères, Nous allions courant dans la plaine, Sans états d'âme et sans barrières. Ne sachant que lui dire, Mais, pour la retenir, J'ai tant parlé, c'est fou, D'elle, de moi, de nous, Mêlant tout vaille que vaille, Par crainte qu'elle ne s'en aille. D'avoir trop bu à la fontaine, ... Puis elle m'a invité : "Tu prendrais bien un thé !" Un peu par politesse Bien qu'avec maladresse ! Il y avait dans sa voix Ni trouble, ni émoi. D'avoir trop bu à la fontaine, ... Comme il fallait une fin, Disons... une seconde fin ! Je crois qu'elle est partie, ou c'est moi qui ai fui. Ô quand je l'ai revue... Mais où donc l'ai-je revue ?
5.
When the darkness comes on your face, when the loneliness fills your space, like the clouds are soiling the sky, you want to try to forget my shroud. When your arms are so empty and when your heart listens closely to my call so far and reedy, you realize finaly you will be alone always, all days. Don't be afraid, I'm still the same cause in the sky souls are alive. But don't you know I watch over you, from my eternal home I see you. So one night I'll give you the light. I will rescue you cause I love you. Always, All days. And your liberty will be my victory. Don't be afraid, I'm still the same cause in the sky souls are alive.
6.
Je pourrais te dire "maintenant tout ira bien", qu'il faut un équilibre, du bonheur jusqu'à la fin. Mais je ne veux pas mentir, inventer l'avenir. Laissons la vie nous emmener où l'on ne sait pas aller. Je pourrais te dire "entre nous tout sera parfait", le meilleur sans le pire, dis-moi où est l'intérêt ? Comment s'aimer plus sans épreuve à passer ? Etre ensemble jusqu'au terminus, si l'on ne sait pas où aller. Je promets seulement de ne jamais rien te cacher, que tu passeras avant toutes mes priorités. Je ne promets que l'inconnu, la folie, l'inattendu. … Laissons la vie nous emmener où l'on ne sait pas aller.
7.
Je veux pour vous la vie, la joie à tire d’aile, Petit gars de mon sang et fillette inconnue. Le tout meilleur de tout pour Abel et Adèle, Le malheur interdit, et sa griffe menue. Ce monde est dangereux pour vous, mes hirondelles, Petit bonhomme blond, brunette jamais vue. Lancez loin le caillou en traçant la marelle, Les ogres sont cachés dans le pavé des rues. Je veux pour vous le miel et les amours fidèles Même si je sais bien que c’est déjà foutu. Tout l’or du monde en tas pour Abel et Adèle, Le chagrin interdit, nul et non avenu.
8.
Elle prit pour les confitures Un grand panier d'osier ouvert Mit sa robe à franches guipures A franc col au sourire offert Sur ses seins bien sages d'allure Et s'en alla cueillir des mûres Qui tachaient d'un rouge éphémère Mais rude, ses doigts sans armure Ses doigts trop doux de bayadère Qui se crispaient sous les morsures Il la vit sous les éraflures Peignée de ronce au sang amer Riant pourtant sous les piqûres Comme une gourmande aime à faire La bouche pleine de fruits mûrs Il embrassa chaque griffure En regrettant ses bras couverts Et posa sous les déchirures Des caresses tendres au revers Du tissu fin de sa parure Qu'il lui ôta d'une main sûre Pour mieux la prendre sur la terre Et son quotidien de blessures Eclata comme on brise un verre Sous l'amour et sa ciselure Ils revinrent sans une mûre Les ayant croquées au dessert Et pour eux pas de confitures Dans le panier d'osier ouvert Mais la passion en rouge-épure
9.
Je vous donne des nouvelles de ce petit garçon Qui a peur des orages qui grondent, Des éclairs qui zèbrent le ciel sombre. Sans se plaindre jamais de cette foutue guerre Il n’espérait plus rien dans cette fourmilière Nommée orphelinat sans maman ni papa. Il vit ce jour heureux entre ses deux « papas ». Je vous donne des nouvelles de l’argent. Sans montrer patte blanche dans certaines filières, Il circule sans odeur, traversant les frontières. En parachute doré à droite comme à gauche, Il est aux paradis sans que la mort le fauche, Et vous mène en bateau pour payer toujours plus. Il vit ce jour heureux chez les riches en surplus. Je vous donne des nouvelles de l’égoïsme. Qui se porte comme un charme, je vous prie de me croire. Tel un miroir factice aveuglant tout espoir, Il a pris le pouvoir sur l’ego mis à mal, Au risque d’en oublier sa quête du Graal. Le lâche qui l’habite fait trembler toute la terre, Il vit ce jour heureux au sommet de Richter. Je vous donne des nouvelles du chômage. Qui fait perdre un travail et un petit salaire. A moins d’être ministre sans perte financière. Mais alors le travail n’est pas récompensé Si celui qui s’arrête est malgré tout payé. Il s’engraisse, ô comble, sur le dos du chômeur. Il vit ce jour heureux sans faire votre bonheur. Je vous donne des nouvelles de la retraite. Qui signe le départ vers la fin d’une vie, Qui semble être carotte mais qui est branche pourrie. Hormis SNCF, eRDF, GrDF, qui font tourner manège, Protégés par l’Etat et de vieux privilèges, De manière illégale, toute en démocratie, Elle est heureuse de vivre, dites-lui donc merci ! Mais je ne vous donnerai pas de mes nouvelles. P’t-êt’ qu’un jour serai-je édité D’un roman, d’un conte de fée. Vous trouverez de moi dans chacune des strophes Je me cache derrière craignant une apostrophe, Le monde est incertain, les nouvelles vont vite. Elle vit au jour le jour, sans vous dire la suite.
10.
Au gré d'Wikipédia, Je me suis retrouvée, Devant un attentat, Qui m'a interpellée. J'ai ouvert son onglet, J'ai découvert un gouffre Où des lieux défilaient Passant sur ceux qui souffrent. Que des lignes d'endroits, Seulement ponctués de dates, Qui ne faisaient état Que d'la dureté de l'acte. Et cette liste s’étendait, Sous mon doigt devenu arme, Dont l'mouvement ressemblait Au recueil d'une larme. J'ai voulu composer, J'ai espéré chanter. Mais ma voix s'est bloquée, Devant l'atrocité. On ne compose pas avec l'horreur. Cette liste est trop longue, Qui ne parle que de bombes, Rien que d'en redescendre, Donne le goût des cendres. L'œil suit sa décadence, Le doigt lui, la molette, A une telle cadence, Que j'en reste muette. Tant de cibles différentes Pour tant de pays visés, Cette haine si récurrente Ne sait que décaper. Elle voudrait nous saper Et sait où nous frapper, Pour pouvoir arriver, A nous faire asphyxier. J'ai voulu composer, J'ai espéré chanter. Mais je ne peux trouver Les mots pour en parler. On ne compose pas avec la peur Et le troupeau grandit Enfanté d'la connerie De combattants brebis, D'l'aïd qu'on sacrifie. Devant ce tsunami, Je ne peux qu'être vague Les mots sont sans appui, Confrontés à ces dagues. Et pourtant leurs actions M'ont un peu inspirée Paradoxe quand on sait, Qu'c'est c'qu'ils voudraient tuer. Oui, cette inspiration, Dont s'exhale la vie, Peut bien nous délivrer Du joug d'leur tyrannie. J'ai voulu composer, J'ai espéré chanter, Et j'ai réalisé que c'est c'qui m'a sauvée. On s'décompose pas face à des tueurs.
11.
A l’aube des jours Sur fond d’amour C’est avec aisance Qu’elle trouble ta conscience Un brin d’innocence Devant sa patience Quand elle se déplume Sans aucune amertume A l’aube des nuits Et sans un bruit C’est sous les étoiles Qu’elle lève le voile A travers la brume Et grâce à ta plume En noir et en sombre Tu décalques son ombre Fiévreusement, intensément La lune blanche Creuse ses hanches Derrière les nuages Tu penses son mirage Plus fort que tes rêves Et dans ton sommeil Elle brise la glace Et te laisse des traces Comme une empreinte Sans une plainte Tu trouves les indices Qu’elle laisse sur la piste Comme un goutte à goutte Elle trace sa route Toi, tu suis ses pas Tu ne la quitteras pas Tu resteras là, comme ça Silence. Patience. Elle murmure des mots doux. Elle dévoile ses atouts. Tu glisses un billet doux, Tu embrasses son cou. Patience Elle avance comme un chat. Elle te dicte sa loi. Elle te donne la foi. Elle te guidera. Comme toujours sous mon toit.

credits

released June 3, 2016

Paroles de Joëlle Pétillot (1-7-8), Stéphanie Dhollande (2-10), Carole Cercy (3-5-11), Gina Delavalle (4), Céline Dominici (6), Agnès Felipe (9)

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Yves PALAYAN Les Moutiers En Retz, France

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