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1. |
Je vais sauter
03:26
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Tout ce que j'aurais voulu être
Me saute au nez, me saute au nez.
Fermez, fermez moi ces fenêtres,
Je vais sauter.
J'ai perdu l'esprit et la lettre
A cloche pied, à cloche pied.
Je veux rire et disparaître
A bras fermés.
En finir avec le paraître
Panier percé, panier percé.
Et je dis que l'on peut renaître
De ce ballet.
C'est mon corps qui roule et m’empêtre
Même en été, même en été.
Comment faire pour m'en démettre ?
Je vais sauter.
Faut-il jouer, danser, peut-être ?
Mais sans filets, mais sans filets.
En finir avec le paraître
Et son faux nez.
Tout doucement prendre sa veste
La retourner, la retourner.
Prendre appel devant la fenêtre
Et s'envoler.
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2. |
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Si la vie est un jeu,
je veux trouver le mien,
un qui ne laisse pas de bleu,
qui ne blesse mon destin.
Je me méfie du Monopoly
et de sa monotonie.
Je trouve triviale la poursuite
de l'argent comme seule fuite.
Mon intérieur est agonie,
j'ai troqué ma folie
contre des biens qui font de ma cage
mon unique paysage.
Si la vie est un jeu,
je veux trouver le mien,
un où l'on vibre un peu,
un qui créerait du lien.
J'aime pas le crédo du cluedo,
les yeux ceints d'un bandeau.
Il faut les cartes en main
Pour trouver l'assassin.
Comment trouver le mouton noir
au milieu du troupeau,
Quand il a le pouvoir
de transformer sa peau ?
Si la vie est un jeu,
je veux tracer mon chemin,
La vie c'est trop sérieux,
Pour en laisser la main.
Des jeux de cartes, je m'écarte ;
mes dés ne peuvent m'aider.
Faut-il donc que je parte
Si je veux pouvoir piocher ?
Pas de joker pour les prolétaires ;
Ils sont donnés aux gens prospères.
Dans la vie comme dans le poker,
C'est bien l'argent qui nous enterre.
Si la vie est un jeu,
je veux trouver le mien,
un qui ne laisse pas de bleu,
qui ne blesse mon destin.
Des jeux de société,
y'en a à satiété,
Qui censés t'éduquer,
te formatent la pensée.
Si la vie est un jeu,
J'aimerais casser les règles ;
Qu'importent les enjeux,
Je veux la mienne espiègle !
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3. |
Rendez-vous sucré salé
03:06
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Rendez vous
Sucré salé
Un brin épicé
Mes mots sucrés
Tes airs salés
Pour vous faire jazzer
Notes frittées
Rimes avinées
Pour chanson salée
Paroles fruitées
Rythmes chocolatés
Pour une ode sucrée
Alexandrins veloutés
Sur des gammes affinées
Sur une carte symphonique
Une partition savoureuse
Des syllabes très goûteuses
Pour menu radiophonique
Rendez vous
Sucré salé
Un brin épicé
Des mots sucrés
Aux airs salés
Pour un duo qui fait jazzer !
Rendez vous
Sucré salé
Un brin épicé
Mes mots sucrés
Tes airs salés
Pour vous faire jazzer
Notes frittées
Rimes avinées
Pour chanson salée
Paroles fruitées
Rythmes chocolatés
Pour une ode sucrée
Mes refrains bien juteux
Tes accords si crémeux
Le top des ventes calorique !
Des mélodies torréfiées
Aux couplets marinés
C’est l’album gastronomique
Notes frittées
Rimes avinées
Font un tube salé
Paroles fruitées
Rythmes chocolatés
Duo sucré salé !!!
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4. |
Mémoire d'hiver
02:47
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ô quand je l'ai revue !
Mais où donc l'ai-je revue ?
Dans une rue, par hasard,
Ou bien sur un boulevard ?
Je ne sais plus, je ne sais pas,
Qu'importe, elle était là !
D'avoir trop bu à la fontaine,
D'avoir trop ri dans les bruyères,
Nous allions courant dans la plaine,
Sans états d'âme et sans barrières.
Ne sachant que lui dire,
Mais, pour la retenir,
J'ai tant parlé, c'est fou,
D'elle, de moi, de nous,
Mêlant tout vaille que vaille,
Par crainte qu'elle ne s'en aille.
D'avoir trop bu à la fontaine,
...
Puis elle m'a invité :
"Tu prendrais bien un thé !"
Un peu par politesse
Bien qu'avec maladresse !
Il y avait dans sa voix
Ni trouble, ni émoi.
D'avoir trop bu à la fontaine,
...
Comme il fallait une fin,
Disons... une seconde fin !
Je crois qu'elle est partie,
ou c'est moi qui ai fui.
Ô quand je l'ai revue...
Mais où donc l'ai-je revue ?
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5. |
I'm still the same
06:11
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When the darkness
comes on your face,
when the loneliness
fills your space,
like the clouds
are soiling the sky,
you want to try
to forget my shroud.
When your arms
are so empty
and when your heart
listens closely
to my call
so far and reedy,
you realize finaly
you will be alone
always,
all days.
Don't be afraid,
I'm still the same
cause in the sky
souls are alive.
But don't you know
I watch over you,
from my eternal home
I see you.
So one night
I'll give you the light.
I will rescue you
cause I love you.
Always,
All days.
And your liberty
will be my victory.
Don't be afraid,
I'm still the same
cause in the sky
souls are alive.
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6. |
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Je pourrais te dire
"maintenant tout ira bien",
qu'il faut un équilibre,
du bonheur jusqu'à la fin.
Mais je ne veux pas mentir,
inventer l'avenir.
Laissons la vie nous emmener
où l'on ne sait pas aller.
Je pourrais te dire
"entre nous tout sera parfait",
le meilleur sans le pire,
dis-moi où est l'intérêt ?
Comment s'aimer plus
sans épreuve à passer ?
Etre ensemble jusqu'au terminus,
si l'on ne sait pas où aller.
Je promets seulement
de ne jamais rien te cacher,
que tu passeras avant
toutes mes priorités.
Je ne promets que l'inconnu,
la folie, l'inattendu.
…
Laissons la vie nous emmener
où l'on ne sait pas aller.
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7. |
Abel & Adèle
02:50
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Je veux pour vous la vie, la joie à tire d’aile,
Petit gars de mon sang et fillette inconnue.
Le tout meilleur de tout pour Abel et Adèle,
Le malheur interdit, et sa griffe menue.
Ce monde est dangereux pour vous, mes hirondelles,
Petit bonhomme blond, brunette jamais vue.
Lancez loin le caillou en traçant la marelle,
Les ogres sont cachés dans le pavé des rues.
Je veux pour vous le miel et les amours fidèles
Même si je sais bien que c’est déjà foutu.
Tout l’or du monde en tas pour Abel et Adèle,
Le chagrin interdit, nul et non avenu.
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8. |
Mûres entre nous
02:40
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Elle prit pour les confitures
Un grand panier d'osier ouvert
Mit sa robe à franches guipures
A franc col au sourire offert
Sur ses seins bien sages d'allure
Et s'en alla cueillir des mûres
Qui tachaient d'un rouge éphémère
Mais rude, ses doigts sans armure
Ses doigts trop doux de bayadère
Qui se crispaient sous les morsures
Il la vit sous les éraflures
Peignée de ronce au sang amer
Riant pourtant sous les piqûres
Comme une gourmande aime à faire
La bouche pleine de fruits mûrs
Il embrassa chaque griffure
En regrettant ses bras couverts
Et posa sous les déchirures
Des caresses tendres au revers
Du tissu fin de sa parure
Qu'il lui ôta d'une main sûre
Pour mieux la prendre sur la terre
Et son quotidien de blessures
Eclata comme on brise un verre
Sous l'amour et sa ciselure
Ils revinrent sans une mûre
Les ayant croquées au dessert
Et pour eux pas de confitures
Dans le panier d'osier ouvert
Mais la passion en rouge-épure
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9. |
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Je vous donne des nouvelles de ce petit garçon
Qui a peur des orages qui grondent,
Des éclairs qui zèbrent le ciel sombre.
Sans se plaindre jamais de cette foutue guerre
Il n’espérait plus rien dans cette fourmilière
Nommée orphelinat sans maman ni papa.
Il vit ce jour heureux entre ses deux « papas ».
Je vous donne des nouvelles de l’argent.
Sans montrer patte blanche dans certaines filières,
Il circule sans odeur, traversant les frontières.
En parachute doré à droite comme à gauche,
Il est aux paradis sans que la mort le fauche,
Et vous mène en bateau pour payer toujours plus.
Il vit ce jour heureux chez les riches en surplus.
Je vous donne des nouvelles de l’égoïsme.
Qui se porte comme un charme, je vous prie de me croire.
Tel un miroir factice aveuglant tout espoir,
Il a pris le pouvoir sur l’ego mis à mal,
Au risque d’en oublier sa quête du Graal.
Le lâche qui l’habite fait trembler toute la terre,
Il vit ce jour heureux au sommet de Richter.
Je vous donne des nouvelles du chômage.
Qui fait perdre un travail et un petit salaire.
A moins d’être ministre sans perte financière.
Mais alors le travail n’est pas récompensé
Si celui qui s’arrête est malgré tout payé.
Il s’engraisse, ô comble, sur le dos du chômeur.
Il vit ce jour heureux sans faire votre bonheur.
Je vous donne des nouvelles de la retraite.
Qui signe le départ vers la fin d’une vie,
Qui semble être carotte mais qui est branche pourrie.
Hormis SNCF, eRDF, GrDF, qui font tourner manège,
Protégés par l’Etat et de vieux privilèges,
De manière illégale, toute en démocratie,
Elle est heureuse de vivre, dites-lui donc merci !
Mais je ne vous donnerai pas de mes nouvelles.
P’t-êt’ qu’un jour serai-je édité
D’un roman, d’un conte de fée.
Vous trouverez de moi dans chacune des strophes
Je me cache derrière craignant une apostrophe,
Le monde est incertain, les nouvelles vont vite.
Elle vit au jour le jour, sans vous dire la suite.
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10. |
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Au gré d'Wikipédia,
Je me suis retrouvée,
Devant un attentat,
Qui m'a interpellée.
J'ai ouvert son onglet,
J'ai découvert un gouffre
Où des lieux défilaient
Passant sur ceux qui souffrent.
Que des lignes d'endroits,
Seulement ponctués de dates,
Qui ne faisaient état
Que d'la dureté de l'acte.
Et cette liste s’étendait,
Sous mon doigt devenu arme,
Dont l'mouvement ressemblait
Au recueil d'une larme.
J'ai voulu composer,
J'ai espéré chanter.
Mais ma voix s'est bloquée,
Devant l'atrocité.
On ne compose pas avec l'horreur.
Cette liste est trop longue,
Qui ne parle que de bombes,
Rien que d'en redescendre,
Donne le goût des cendres.
L'œil suit sa décadence,
Le doigt lui, la molette,
A une telle cadence,
Que j'en reste muette.
Tant de cibles différentes
Pour tant de pays visés,
Cette haine si récurrente
Ne sait que décaper.
Elle voudrait nous saper
Et sait où nous frapper,
Pour pouvoir arriver,
A nous faire asphyxier.
J'ai voulu composer,
J'ai espéré chanter.
Mais je ne peux trouver
Les mots pour en parler.
On ne compose pas avec la peur
Et le troupeau grandit
Enfanté d'la connerie
De combattants brebis,
D'l'aïd qu'on sacrifie.
Devant ce tsunami,
Je ne peux qu'être vague
Les mots sont sans appui,
Confrontés à ces dagues.
Et pourtant leurs actions
M'ont un peu inspirée
Paradoxe quand on sait,
Qu'c'est c'qu'ils voudraient tuer.
Oui, cette inspiration,
Dont s'exhale la vie,
Peut bien nous délivrer
Du joug d'leur tyrannie.
J'ai voulu composer,
J'ai espéré chanter,
Et j'ai réalisé
que c'est c'qui m'a sauvée.
On s'décompose pas face à des tueurs.
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11. |
Silence, patience
03:54
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A l’aube des jours
Sur fond d’amour
C’est avec aisance
Qu’elle trouble ta conscience
Un brin d’innocence
Devant sa patience
Quand elle se déplume
Sans aucune amertume
A l’aube des nuits
Et sans un bruit
C’est sous les étoiles
Qu’elle lève le voile
A travers la brume
Et grâce à ta plume
En noir et en sombre
Tu décalques son ombre
Fiévreusement, intensément
La lune blanche
Creuse ses hanches
Derrière les nuages
Tu penses son mirage
Plus fort que tes rêves
Et dans ton sommeil
Elle brise la glace
Et te laisse des traces
Comme une empreinte
Sans une plainte
Tu trouves les indices
Qu’elle laisse sur la piste
Comme un goutte à goutte
Elle trace sa route
Toi, tu suis ses pas
Tu ne la quitteras pas
Tu resteras là, comme ça
Silence.
Patience.
Elle murmure des mots doux.
Elle dévoile ses atouts.
Tu glisses un billet doux,
Tu embrasses son cou.
Patience
Elle avance comme un chat.
Elle te dicte sa loi.
Elle te donne la foi.
Elle te guidera.
Comme toujours sous mon toit.
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